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Elect the Best Artist of the 6 Art: POETRY |
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CONCOURS 2012 POUR LE 6e ART: POÉSIE |
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TOME 1 |
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1-“Comment éteindre les volcans ?”Author/Auteur Laurent Malanda (Congo Brazzaville) - Read more Lire plus |
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Laurent Malanda alias Huppert est écrivain-journaliste de profession. Il est né le 13 septembre 1969, à Mouyondzi (République du Congo). |
Le silence est le premier mot du monde
Il est une encre pour écrire
La plus ancienne version du paradis
Je recherche quelques éclairs nés du survoltage des silences
Une voie lactée trempée d’étoiles roses
Un amour d’orgue qui proroge l’inexorabilité de la vie
Il m’arrive de fleurir sur la sédition des siècles
Dévaler nos sentiments inachevés jusqu’à l’opalescence des silex
Patienter cette mangrove sa bluette laitance
Désaltérer le profil solaire de l’être son orle
Parler avec l’ignivome des gris-gris
Où neuf fois j’ai compté le silence
Le silence est le bourgeon de la parole
Nous organisons avec sa force la trajectoire du soleil
Même les oiseaux chantent
Pour mieux habiter le silence….
Laurent Malanda (Congo Brazzaville) |
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2-"Apocalypse" Author/Auteur Daniel GROS-CIRCAN (France) - Read more/Lire plus |
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C'est comme un ouragan tout au loin sur la plaine,
On entend le bruit sourd du vent qui se déchaîne
Et déjà fait trembler l'aura de nos flambeaux.
Une vague d'effroi se propage dans l'ombre,
Car la nature craint cette nature sombre
Au souffle colportant l'haleine des tombeaux.
C'est un âge de fer à la mine pâlie
Qui, devant nous, répand sa nature salie.
D'épais nuages noirs assombrissent les cieux ;
On dirait que plus rien, ni grâce, ni prière,
Ne pourra traverser cette opaque barrière
Séparant à jamais les hommes et les dieux.
Un grondement lointain remontant de la terre
Qui, jusque sous nos pas, rend livide la pierre,
Semble muer le sol en un gouffre sans fond.
C'est un temps de répit, mais en chaque demeure,
Nul ne connaît le jour et nul ne connaît l'heure ;
De cet événement, tout être se morfond.
Qu'il est loin le printemps, sa lumière dorée
Réchauffait au matin la lande évaporée,
Prodiguant à nos cœurs sa paisible vertu.
Aujourd'hui, l'océan roule son amertume
Et balance à l'ennui ses vagues de bitume ;
A l'horizon, l'espoir, depuis longtemps s'est tu.
Oh ! Peuples esseulés, qui pourrait croire encore
Que sûrement, demain, se lèvera l'aurore ?
Partout, la bête immonde exprime sa fureur,
Confisquant l'avenir en un triste présage ;
Est-il encore un preux qui ne se décourage
Au ventre des maisons muettes de terreur ?
Mais quoi ! Ce qui se lève, un jour enfin retombe ;
Il n'est pas de berceau sans qu'il n'y ait de tombe
Et le feu de Shiva perd les mondes aussi.
Lors, chacun se souvient ces paroles du livre :
Quand les temps seront là, ceux qui voudront me suivre
Sauront que je suis Dieu... Qu'il en soit donc ainsi. |
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3- "Loin des rumeurs je dissimule" Author/Auteur Guiot Vincent (France) - Read more/Lire plus |
Ta silhouette de papier
Dans l'intime creux de mes nuits
Secrets sur la pointe des pieds
Je m'en vais prendre ton souffle
Dans une mousse de pensées
Car les yeux blottis sous les draps
Je garde mon regard sans voix
Auteur : Guiot Vincent
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4- "Les souvenirs de mes amours" Author/Auteur Ciobanu Cristina (Roumanie) - Read more/Lire plus |
Les gouttes de la pluie ne cessaient pas d’embrasser
mon coeur et,
caressé de ces larmes de l’éternel,
je sentais son désir d’ouvrir ses yeux cachés.
Une à une ses paupières –
comme des ailes de papillons
en couleurs de la lune,
en couleurs du soleil,
en couleurs de la pluie,
en couleurs de l’infini,
en couleurs de tous sentiments –
se lèvent tremblant
d’espoir.
Et les yeux de mon cœur goûtent
encore une fois la lumière blanche
qui surgit de l’île de mes souvenirs.
Chaque fois quand mon coeur
ouvre ses yeux vers l’île de souvenirs
je me remplis de la magie :
je commence de nouveau
à aimer, à rêver,
à manger de la tarte qui faisait Alice entrer
au pays de merveilles…
et je sais alors qu’il suffit un sourire
pour faire les cieux s’ouvrir
afin de me laisser entrer
sur une pétale au jardin du bonheur.
C'est alors que mon âme frémit légèrement touché
Par l’oiseau du vent,
par les ailes de mes amours passés.
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5- "Fight with Fate" Author/Auteur Nikhil Jain (India) - Read more/Lire plus |
Under the feet of unemployment
tied by the chains of poverty,
he was forced to work
in his own city,
Crushed by the fate’s wind
His free sky came to limits,
His legs was bound
and his wings lost its width,
Day after day
under the hot sun,
He worked hard
but was paid none,
Such a hard job
to play with clay and wheel,
He made pots and lamps
but found no great deal,
He had no home
to rest his limbs,
and only that work
was left for him,
His neighbours who were with him
in his good days,
have turned their faces
and changed their ways,
But how he could
give up in such a plight,
He forgot everything
and took a high flight,
The rays of hopes
remained within his heart,
and he fought again
with his hidden art,
And a day came
when his bad time turned,
with money and good respect
which he earned,
People were amazed
to see his position then,
And he respected his work
which made him succeed when.
Nikhil Jain (India) |
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6- "MEMORY OF NOTHING" Author/Auteur Daniel de Culla (Espagne) - Read more/Lire plus |
Listen:
Drag branches comeback
Across the forest floor:
Knowledge of the rough¡
At water’s edge
I gather some things up:
Happy Ending Story.
We’ve the time to give the Babel Tower
A close reading.
Awful good, Tú
As Roy A. Rappaport’s
Ritual... as Communication and as State.
Our preferences might be
Toward more emphasis
On species places:
Smooth textures of dead wood
Knowledge of our hands on arms
The body-art of bullshit
Drinking cocoa
And tend to the faith
With a Vampire’s short stick
That smells of infinite urine
As Madonna.
History reveals itself to us
In this way:
Poetry, Tales, Essays are pamphlets
Of impossible interest
Multiplying voices-human, voices-animal
Voices-plant
Voice-life of Earth
As Dan O’Neill’s
Holiday for Cynics.
Look, little one
Courtney Love
We live this close to disaster
There is no turning back
From the tops of the trees
Which are so dense
Almost no sky is visible
Only the odor dilates the nostril
And quickens the heart
On a marijuana tortilla.
The buddhists have been tellig us
That the Self (Ego)
As we conceive of it
Is an illusion.
A good tip
Thinking about Gurney Norman’s
Jack and His Ego.
Is it?
It is that we are of a Time-Sexual
Wherein all species has been joined
To the Wo/Man
Of Homo Sapiens
And Life is a single exercise of Cannibals
In constantly elevating towers
Of Bureaucracy.
Nothing in Something
Something in our Nothingness.
Author : Daniel de Culla (Espagne) |
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7- "Paradoxes" Author/Auteur Téguia Bogni Frédéric (Cameroun) - Read the poem/Lire le poème |
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TÉGUIA BOGNI Frédéric, poète et écrivain camerounais |
Paradoxes (poèmes tristes ou dramatiques)
Ils viennent en missionnaires et repartent en mercenaires
Ils violent tous nos droits, ils volent toutes nos richesses
Nous voulons la démocratie, eux pratiquent la kleptocratie,
Ces dirigeants aux poches pleines et avides, mais aux cœurs vides.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres.
Nos terres sont arables pourtant nous mourrons de faim
Nous avons plus de champs de bataille que de champs de culture
Nous cultivons du coton, nous dormons sur du béton
Nous cultivons le cacao, le chocolat est exotique.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres.
Nos sous-sols ont des trésors. Et pourquoi ne brillons-nous pas ?
Notre quotidien est noir avec tous nos gisements d’or noir
Combien de litres de sang équivalent à un baril de pétrole ?
Nous avons quasiment tout, mais nous ne possédons absolument rien.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres.
Nous avons les mêmes problèmes, nos intérêts sont divergents
Nous sommes faibles alors même que nous sommes nombreux
Nous sommes des patriotes, nous refusons de mourir
Nous sommes des frères, ennemis malgré ces religions-là.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres.
L'Afrique est riche, paradoxalement les Africains sont pauvres. |
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8- "Le chant du naufragé" Author/Auteur Jérémie Provencher (Canada) - Read more/Lire plus |
J'avance, l'âme en cage, avortant l'avenir
Ainsi qu'un criminel conduit vers son bûcher
Navigue dans l'azur d'un dernier souvenir
Pour braver l'orage des remords embûchés
Tu semas en mon cœur l'incendie de tes rêves
Emportant tous les miens d'un adieu délétère
Et nos draps parfumés me privent tant de trêve
Qu'au Léthé je noierai ces cris qu'on ne peut taire
Des plages de ta peau, je pars à la dérive
Ton sable de velours étendu sur le pont
Pour ne pas oublier le dessin de ta rive
Embrassée, ravagée, par des lèvres d'écume
Qui efface les pas des amoureux qui font
Du baiser de la mer une douce amertume
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9- "Passing..." Author/Auteur Mila M (Indonesia) - Read more/Lire plus |
Passing...
Time passes so quickly in the catwalks of the earth,
Second beating so fast in the symphony of the song day and night,
Human aging in the dark shadows of the night shadows,
Waiting in the dusk fell asleep without knowing the earth will be stretched hand to welcome him back to his side. |
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10- "L'environnement...?" Author/Auteur Jean Bertin ST LOUIS (Haïti) - Read more/Lire plus |
L’ENVIRONNEMENT… ?
(Sauvons-nous nous-mêmes en sauvant l’environnement)
L’heure est arrivée pour que nous puissions agir.
Et toi et moi, tous nous sommes fort concernés.
Notre environnement se trouve menacé.
Vouloir le sauver c’est ne pas nous voir mourir.
Il est nécessaire pour nous, êtres conscients
Rendre vivable la vie dans notre milieu ambiant
Obéir la nature, ses lois et ses principes établis
Nous facilitera tous une meilleure vie
Notre responsabilité devient de plus en plus exigeante
Et nos réponses, de jour en jour, vacillent
Mon Dieu, que devons-nous faire alors?
En considérant cette situation inquiétante,
Ne devrions-nous pas nous voir comme une grande famille
Travaillant pour un monde qui soit notre unique réconfort? |
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11- "IRENE" Author/Auteur Detrait Alain (France) - Read more/Lire plus |
IRENE
Il pleut sur mon Cœur, passe, fuit et se perd le Temps;
R eine de mes pensées, loin de moi tu attends
E t songe déjà à l'heure de mon retour.
N otre espoir en des jours meilleurs est Amour
E t mon Cœur saigne de cette épreuve du Temps. |
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12- "Être aux yeux noirs " Author/Auteur Nathalie Scheidegger (Canada) - Read the poem/Lire le poème |
Être aux yeux noirs qui sont tristes et mystérieux
et cachent des secrets profonds et malheureux,
Hors de vue, seul, dans tes immenses gouffres sombres
où tu laisses tomber tes larmes dans les ombres;
Me dévoileras-tu tout ton tas de souffrances?
Homme au coeur chagrineux, portant un poids pesant,
Hélas! Comme Atlas, le monde lui écrasant,
Mais son destin, avant la vie, déjà préscrit,
Ne laisses pas les mânes charmants voler ta vie;
Me permetteras-tu de toucher ta chère âme?
Sage qui se plonge dans un trou noir et froid,
Tremble dans l'obscurité, entouré d'effroi,
Enfoncé dans un coin entouré de quatres murs
Où sans guide, tu passes des nuits longues et dures;
M'entends-tu t'appeler les bras grands ouverts?
Ami aimé, rejettes ta peine et ta peur,
Regardes l’horizon vaste et libères ton cœur,
Ouvres tes yeux au monde, découvres sa beauté
Comme un aigle enfermé trouvant sa liberté;
T'envoleras-tu seul ou serai-je avec toi? |
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13- "Le vœux" Author/Auteur Keutgen Maxime (Belgique) - Read the poem/Lire le poème |
Hystérique optimisme,
O poésie quel vulgarisme!
Juste un souffle de joie,
Du bonheur que l'on m’octroie,
Des ailes me poussent,
Voici la grande ours.
Je vois son beau regard,
Qui sans cesse ne m'égare
Je sens que la vie me sourit,
Quel joli sourire que j'envie,
J'ai trouvé le secret du bonheur,
Il était, c'est évident, dans une fleur,
La rose que m'offre le vent,
Ce bijou tellement élégant,
Je suis tel un prince, comblé,
Au fond de moi, un espoir naît,
Je regarde alors vers les cieux,
Romantique, je fais un vœux,
Maxime Keutgen (12 ans) |
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14- "Désolé" Author/Auteur Fortin Yohan - Tetranecro - Read the poem/Lire le poème |
Oh, je suis tellement désolé,
Quand j'ai ouvert mon courrier,
J'ai trouvé quelques fragments de ton cœur,
Pourris et plein de poussière de mes erreurs.
J'ai tellement de regrets à ne plus te parler,
De ces choses qui ne hantent que mes pensées..
Tes nouvelles aspirations t'ont détournés
La place que j'ai eu s'est lassée.
Elles me peinent, car cet auteur,
Plus formidable que mes aigreurs
Que je continue à exprimer,
Pour les voir s'oublier.
Elles me noient dans ces larmes
Ce sont, je crois, tes seules armes,
Pour m'atteindre et me déchirer
Pièce par pièce, comme un bout de papier.
Maintenant, je te vois t'éloigner
Sans jamais vraiment partir,
Je ne dois pas le montrer,
Au risque de me voir mourir.
Oh, je tiens a me répéter,
Mais je suis vraiment désolé,
De ne plus te voir me lire,
Car je ne t'ai pas vu m'écrire.. |
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15- "Rêve des peuples" Author/Auteur Laurent Malanda (Congo Brazzaville) - Read more |
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Laurent Malanda alias Huppert est écrivain-journaliste de profession. Il est né le 13 septembre 1969, à Mouyondzi (République du Congo). |
( à SOCRATE )
Chemin synthèse des seuils et des printemps fourvoyés
Chemin irrécusable tournée vers le soleil
La vérité marchait depuis l’esprit depuis l’homme
depuis la consomption des ombres
en remontant ses au-delà de lèpre et de lune
jusqu’à l’inventaire flasque des sécheresses
Je me souviens avoir brulé mes prières avant l’aube
les crocs des mots extatiques me blessaient l’âme
j’avais la bouche ardente
et l’orgueil du sang des maudits
Mes paroles étaient des clapotis dans la lumière déficiente
Et c’est là que notre faim avait bu la sève des philosophies
malgré la gemme aride des lunes
Et je me retournais vers des nouveaux paradis
là où la vérité comme une laminaire nourrit les vents
triomphe véritablement debout
comme un chêne
avec des quercitrons et des radicelles
avec des lumignons pour clarifier l’infortune
de cet amour déridé
qui refonde l’aube dans le ravinement du cœur
Je te recherche luminance dans la rosée du matin
là où Katanga désigne au mépris du crime
la maturation perfide des lendemains d’or
l’aporétique donation
sur l’emmêlement témoignage des baobabs
Matin l’âme enceinte
avec le dégout dans la bouche
océan large comme la dévotion
abysse enfoui lumière, lumière
processionnelle lumière des nuits diurnes
Matin emperlé d’ignition rose
où des oiseaux templiers picorent leur chant
jusqu’à l’épicentre des vérités surréelles
Je mange les roses de l’âme
pour maintenir vivant le magma du verbe
et je te proclame soleil
pour te recueillir désert bleu du rêve des peuples.
Laurent Malanda (Congo Brazzaville) |
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16- "Le monde a déclenché" Author/Auteur POUSSIN MARTHE (France) - Read the poem/Lire le poème |
Originaire d'Alençon (France), Marthe Poussin, 28 ans, est enseignante en primaire à Mamers. |
Les rouages du temps,
La rouge aiguille du ciel
A percé l'univers
Aux yeux bleus doucement.
Un liquide bleuâtre
Se répand dans les creux
Du temps et de la roue
Et là flotte le monde.
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17- "Les arêtes" Author/Auteur Fernandes Marina (France) - Read the poem/Lire le poème |
THÈME : poème politiquement engagé (political poems)
Tous cherchaient une lueur d’espoir,
Une arête, une seringue usagée,
Du riz ou des restes avariés.
Cette quête n’était pas dérisoire.
Des arêtes comme tous ces corps tués,
Enfouis sous la moisissure, écrasés,
Terrorisés, oubliés par un pays anémié,
Ou violés pour quelques ariels passagers…
Nos enfants ne fréquentent pas la décharge,
Les bulldozers ne les réduisent pas en bouillie.
Ils ne représentent pas une oppressante charge,
Leurs plaies ne s’infectent pas toutes les nuits.
Ils ne voulaient qu’un peu de riz,
Et ne désiraient qu’un bon foyer.
Tous priaient pour un père moins aigri,
Qui les protégerait de la perversité.
Mais les khmers rouges avaient jadis sévi.
Ils avaient détruit les mœurs et la solidarité,
Déclenché une guerre d’une violence infinie,
Divisé les familles et déstructuré la société.
Leurs enfants, chiffonniers des rues,
Victimes de trafic et de maltraitance,
Croulent, sans mets, ni soins continus,
Sous une extrême misère. Il y a urgence !
Se nourrir, se soigner, se protéger,
Se scolariser, être formé à un métier,
Ces mots nous paraissent familiers
Dans nos pays développés et alliés.
L'humanité doit combattre l'adversité,
Et les maux qui ravagent notre monde,
Nous avons les clés d'un avenir bonifié,
Pour une vie meilleure et féconde ! |
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18- "Requiem à la Corruption" Author/Auteur Haye A. alias Triste Marcheur (France) - Read the poem/Lire le poème |
Poème triste
Il n'avait de talent ni rien de remarquable,
C'était un garçon comme il en existe tant,
Ni sot ni sagace, ni beau ni détestable,
Un jeune homme au visage placide et charmant.
Sans vaines agitations, sans tapages sourds,
Sa triste vie s'étourdissait d'une routine
L'emplissant de charognes, pareil au vautour,
Qu'il accueillait pourtant en aimable voisine.
Il ne semblait jamais d'affliction corseté
Mais l'ombrageux, sous ses mensonges débonnaires,
Receleurs d'inavouables vérités cachées,
Regorgeait d'idées noires brûlant ses paupières.
Ascète d'un monde confus et décadent,
Cloîtré dans sa coquille austère et bourrelée,
Le garçon s'abandonnait inlassablement.
Il caressait le vide d'une âme fanée.
Dans l'air glacial de la corruption, lentement,
Très lentement, les vieux cadavres se craquellent,
Ils redeviennent poussière stoïquement,
Toujours bien à l'abri sous les plus belles stèles. |
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19- "Fièvre" Author/Auteur Couturier Lucie (France) - Read the poem/Lire le poème |
La saison des grands vents fît pâlir votre front
Où luisait tour à tour et l'orgueil et l'affront.
Votre ardeur, vos élans se sont taris d'un coup
Sous cette aridité dont vous ignorez tout.
Ravalez vos serments, l'euphorie vous dévore,
La fièvre voyez-vous, vous fait mentir encore ;
Vos sueurs, vos frissons, n'ont pas dissimulé
Le trop grand vertige qui vous à condamné.
On agite vos cœurs sans produire aucun bruit,
Pourtant rien a changé et déjà cette nuit
L'étincelle folle qui dans vos yeux brillait
Perdra de sa vigueur puis mourra tout à fait.
Ma fatale insomnie me contraint à rester,
Plus haut, toujours plus haut, et je vous vois tomber,
Frêles Icarions, tels des larmes de cire,
Sous l'astre superbe, plus haineux que le rire.
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20- "Stille Liefdesstrand" Author/Auteur Lisa van Bergje (Nederland) - Read the poem/Lire le poème |
Hoog hoger steeds hoger en hoger hoogste hoger kan niet meer............. een blauwachtige zachtige bijna donkerige wollige deken.....versierd met kleine fijne glinsterende sterren.......
Laag lager steeds lager en lager laagste lager kan niet meer......... het blauwige groenige waterige bed........omhuld door het bruinige zachtige lage hek....
Hoor luisteren luister horen.... knoop je oren open......gezoemmmm van avondinsekten ....tsjjj tsjjjj tsjjj spatsss spitsss boemmmm ......... blauwige groenige zoutige water....voren en voren.......steeds sneller naar voren kaatst tegen het zachtige zandige land.... twee geliefden hand in hand.... tak tik tik takkk takkkk tik tik tikk doen hun voetstappen in het stille nachtelijke zachtige strand.....
Kijk kijken steeds kijken en kijken.......daar daar ,ja, zie je hen daar...? twee geliefden weggezonken in een nachtelijke strand hoek....maar allebei samen met een boek.....roep hen niet.....zeg tegen hen niets...praat tegen hen niets.....ze luisteren toch niet.....ze luisteren horen zien kijken praten ruiken zeggen niets......helemaal nietsss.allebei weggezonken in een zachtige nachtelijke liefdes...een liefdesstrand.....en het is waar....onder de zachtige nachtelijke hemel....versierd met kleine fijne glinsterende sterren......bevindt er een heel stil liefdesland.....
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21- "Dood" Author/Auteur Summeea Nawaz (Netherlands) - Read the poem/Lire le poème |
Dood
De dood is regen, heel veel regen.
Ik kom zonder het vragen, u kunt nooit wagen.
Ook al is de zonneschijn, toch kom ik tevoorschijn.
Ik neem je mee.
Ver weg.
Heel ver weg.
Verder dan het maneschijn.
Verder dan het hartenpijn.
De dood, de dood is pijn.
De dood is duisternis.
De dood is machtig, machtiger dan het leven.
Ik spoel alles met zich mee.
Enige wat ik over laat, voor diegene, die nog in het leven zijn is:
Pijn. Pijn. Pijn. |
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22- "Ik hou van jou" Author/Auteur Masha Wijnen (Nedereland) - Read the poem/Lire le poème |
Ik wil je slaan.
Ik wil je kapot slaan.
Wat had ik dan met jou gedaan.
Waarom heb je dan mij pijn gedaan?
Waarom heb je mij hart pijn gedaan?
Ik wil je slaan.
Ben je dan echt alles vergeten?
De tijden. De warme zomer avonden die we samen door brachten?
De ochtenden die we wandelend op het strand door brachten?
De middagen die we naar elkaar kijkend door brachten?
Ben je dan echt alles vergeten?
Ik zal je dit nooit vergeven.
Ik wil je slaan. Helemaal slaan.
Ik wil je slaan.
Toch weet ik dat je van mij hebt gehouden en altijd zal houden.
Ooit als ik je zie.
Zal ik je slaan.
Misschien zal ik je dood slaan.
Want ik hou zoveel van jou.
IK HOU VAN JOU. |
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23- "Naakt" Author/Auteur Rosalinda (Netherlands) - Read the poem/Lire le poème |
Het geluid van platte voeten
op vlakke plavuizen
dringt door
tot in de plinten van mijn gehoorgangen
zij draagt haar voetstappen
teder en beschermend
haar slanke lijf
soepel om haar heen gevouwen
Adem benemend mooi
is zij haar hartslag |
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24- "La mort" Author/Auteur Jessica Busi (France) - Read more |
La mort est pour certains une grosse délivrance,
La fin d’une agonie, d’une décadence,
Un petit sourire à la vie, qui n’est plus la notre,
Une mort dont on devient tous l’apôtre.
Pour les autres, la mort, est synonyme de tristesse,
Quand une personne part à toute vitesse,
On ne pleure pas celui qui nous à laissé,
Mais la veuve et l’enfant esseulés.
On voit le tunnel, on se dirige vers la fin,
On avance sans jamais rebrousser chemin,
On accélère vers notre nouveau destin,
Celui loin des nôtres, loin des miens.
La veuve, quant à elle, pleure de tout son cœur,
Elle voit dans ce tunnel son dernier bonheur,
Elle pense que partir pourrait la soulager,
Mais son rôle de maman l’invite à rester.
On demande à Dieu pourquoi il a fait ça ?
On entend que le temps nous aidera,
On entend qu’il prend toujours les meilleurs,
On entend que là-bas il veut notre bonheur.
Mais on haït Dieu, l’histoire d’un instant,
On n’a pas envie de prendre le temps,
On veut que ce soit les méchants qui meurent,
On veut fermer les yeux et se retrouver ailleurs.
Les morts continuent de vieillir avec nous,
Disait Pablo Picasso,
Si on les garde au fond de nous,
En les dessinant dans nos cœurs au pinceau.
On ne peut jamais revenir en arrière,
Tout juste faire quelques prières,
Aller toujours un peu plus de l’avant,
En gardant dans nos cœurs les sourires d’avant.
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25- "Sombre aveuglement" Author/Auteur Linda Boucebci (France) - Read the poem/Lire le poème |
Sombre aveuglement.
Si je ne peux me noyer dans tes yeux
Alors à quoi bon ?
L'envie ne m'a jamais autant pris
De me jeter corps et âme dans les eaux glacées du fleuve
Eaux troublées par la vitesse et la force du courant
Tout comme je me surprend passive envers la force du destin
Qui me fait l'affreux présent
De séparer nos chemins.
Si je ne peux m'emparer de ce sourire
A quoi bon ?
Ce sourire exquis qui me fait perdre mots
Qui me fait perdre la raison
Je ne sais quand tu t'es emparé
De mon être tout entier
Seule, j'erre, comme une âme en peine
Espérant noyer ma haine
Espérant trouver réconfort
Mais nul ne semble se soucier de cette enveloppe dénuée de raison
Qui reste près du bord et qui ne leur paie elle même plus aucune attention... |
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26- "Dans tes bras" Author/Auteur Abdelkrim M'seffar (Maroc) - Read the poem/Lire le poème |
Je me résigne à être fou
Et même à accepter la mort,
Pour un moment aussi doux,
Pour un plaisir aussi fort
Que d'être dans tes bras.
Pour un instant aussi fin
Je braverai les lois,
Je me transformerai en nain
Qui t’obéirait au doigt,
Pour un moment dans tes bras.
Je sillonnerai la terre,
Battrai tous les chemins,
Traverserai les enfers,
Refuserai d'être saint,
Rien que pour être dans tes bras.
Je verrai la vie et la mort,
Subirai canicule et gel,
J'oublierai volontiers mon corps
Si le bleu de mon ciel
Est dans le seul port
Qui est entre tes bras.
J'allumerai des feux
Qui te dessineraient
Et je fermerai les yeux
Pour bien m'assurer
D'être dans tes bras.
Je me baignerai dans la sève
Quand j'abattrai tes forêts
Pour reconstruire tes rêves
Qui, roses, prolongeraient
L'extase tellement brève
D'être dans tes bras.
Tes bras, tels un enchanteur,
Suspendront la vie et son cours,
Chasseront mes soucis et mes peurs,
Changeront mes nuits en tes jours
Et déposeront mon cœur
Entre tes bras.
Recevrais-je un jour la promesse
Que tes bras viendront me saisir
Et me tenir éternellement en laisse ?
C’est mon seul et ultime désir
Pour que je t'aime sans cesse
Et serve l'immense empire
Qui est entre tes bras.
Dans tes bras
Je serai régent,
Je serai roi,
Je serai enfant,
Je serai lion,
Je serai moi,
Je serai toi,
Je serai...
Nous deux à la fois.
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27- "Alors c'est vrai?" Author/Auteur Le breton Cendrine (France) - Read the poem/Lire le poème |
Alors c’est vrai? Alors ce n’était pas un rêve?
J’ai bien été momentanément accrocher à tes lèvres?
J'ai bien atteint la hauteur de mes rêves, même les plus insensés?
J'ai bien été élever dans l'erreur, suis-je inapproprié? Est-ce que c'est l'heure?
Je suis déjà parti ...
Ce n'est pas le narrateur mais le cœur qui écrit, sous la froideur de nos sentiments endoloris,
je te fais part de ma rancœur et de la haine qui en moi s'initie,
tiens vas-y signe ici, faisons pack de paix,
sans nos cœurs qui se crispent, de ne pas parvenir à faire, un essai positif,
je suis si triste, mon esprit est un peu fêlé, je me laisse vivre, je fais style de me ranger,
je me recouvre d'insecticide pour ne pas être dérangé, mais tout ce qu'on se priver de vivre, ne cesse de me ronger,
je ne tiens plus aussi bien en équilibre, je ne sais plus aussi bien m'éponger,
à présent quand je me vide, je me noie à proximité,
je nage en plein délire là c'est plus possible, je ne cesse de sombrer ...
... je ne fais que survivre, rien d'autre ne m'inspire, je suis à court d'idées,
victime de ma propre bêtise, de mes propres volontés,
un égoïsme sur-dimensionné, je subis les séismes, de ce corps qui se tait, face aux liens qui se tissent dans l'inégalité …
Je suis sceptique, un peu déboussolée, et pourtant si bien créative quand c'est de toi que tu me prives, quand c'est ce peu de toi que tu viens me voler,
moi c'est à cet endroit que j'aimerais qu'on se hisse au sommet,
c'est à cet endroit précisément que j'aimerais m'envoler.
Quand viendras-tu me consoler, de tout ce mal que ça implique?
Je vais ouvrir grand mes volets pour un peu que ça ne t'incite pas, à tout me cambrioler,
j'veux bien prendre le risque, surtout n'hésite pas à venir me parler,
après tout, je te connais mieux que personne,
prends le temps pour me raconter, la suite de nos épisodes, toute la violence de nos poisons, démunit d'antidote
expose-moi tes sentiments, munit de ta plus belle robe, apporte-moi le soulagement, redonne vie à notre époque,
je ne suis pas aussi forte que tu le dis, pas autant que tu me l'as fait croire,
j'ai accumulé tellement de peine sur mes épaules depuis ton départ,
ça ne passera pas, j'ai donc perdu je l'avoue, si toi tu ne reviens pas et que moi je continue de croire en nous.
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28- "À l'encre de tes yeux" Author/Auteur Theil Mélody (France) - Read the poem/Lire le poème |
Un matin de brume,
je laisse courir ma plume.
Je grave le papier à l'encre de tes yeux,
je laisse s'échapper l'oiseau à travers les cieux.
Les mots flottent au fil de mes pensées,
les lettres se délassent pour mieux se retrouver.
Les consonnes et voyelles doucement se sont mêlées,
les rimes s'embrassent du plus tendre baiser.
Les vers défilent comme a filé le passé,
la coeur m'a inspiré cette douce mélopée.
Ensemble mon Amour tissons une toile,
a toi je me dévoile,
te dévoile mes yeux plein d'étoiles |
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29- "Dissectie van aroma" Author/Auteur Dirk Maes (Nederland) - Read the poem/Lire le poème |
mooie bloemen verwelken niet- nooit
ze kunnen niet sterven
hooguit niet meer ademen
leven eeuwig, in de onmacht van hun
eigen paradox
in de luwte van hun geloof
in de ongrijpbaarheid van hun eigen
onmogelijkheid
zelfs als de bloesems in jouw
tovertuin door megaton dynamiet
worden verpulverd
snuif ik nog jouw ongenaakbaarheid
in de stilte van hun wasemende dampen
jouw parfum
mijn eeuwige verslaving |
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30- "Corps tremblés" Author/Auteur DUJARDIN Bruno (Belgique) - Read the poem/Lire le poème |
Je veux encore
sentir le soyeux d'une chevelure nouvelle
sous la paume de ma main.
Je veux encore
caresser l'angle d'une mâchoire,
là où la peau douce et tendre est à fleur d'os.
Puis descendre l'ovale inconnu d'un cou, m'arrêter.
Reposer mes doigts sur le contour de cette épaule.
Puis descendre encore, me laisser glisser.
Je veux encore
effleurer de la pulpe de mes doigts
la courbe extrême d'un nouveau sein.
Le sentir venir,
s'offrir à la paume de ma main.
Sous mon souffle, faire éclore ce bouton.
Puis le laisser se reposer.
Je veux encore
faire frémir cette hanche qui déjà se soulève.
Déposer, laisser trainer, éparpiller,
le bout de mes doigts sur un flanc qui tressaille.
Je veux encore
déposer mon visage sur l'horizon de cette peau et de ce ventre.
De mon front, épouser la courbe tendre d’un rein,
de mes lèvres, respirer la brume du creux de l'aine.
Et puis une dernière fois, serein, comme un homme accompli,
laisser reposer et mon cœur et mon âme
sur ce ventre entrouvert, offert.
Encore et Encore et Encore.
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31- "NOIRE ÔDE" Author/Auteur VILO Patricia - Read the poem/Lire le poème |
Femme de couleur, femme de valeurs
Sombre est ta peau, limpide est ton cœur
Ton éclat transfigure l’obscurité
A une époque tu as été méprisée
Petite ingénue aux cheveux crépus
Tu clames ta vertu, jamais corrompue
Tu chantes l’hymne de l’équité
Jadis tu as été évincée, opprimée
Tes yeux noirs jais, illuminent le soir
Signe d’un espoir
Autrefois tu n’étais que minorité
Peu considérée
Tes courbes
Attirent les fourbes
Qui t’ont souvent fait défaut
Jusqu’à te réduire à zéro
Par quatre siècles tu as été déracinée, violée, assassinée
Ta lumière t’a toujours exalté
Noire est mon ode pour toi noiraude
Mais cristal est ta grandeur
Ô ta noirceur par sa candeur me taraude
Ton essence nait de l’amour
Ton essaim le savoure
Ta force puisée dans tes tourments
Velours est ton cran
Amazone imprévisible
Te satisfaire devient pénible
Mystérieuse
Tu nous laisses dans la nébuleuse
Mère courage, tu peints la vie en parme
Pas une once de larme
Jamais tu ne sommeilles
Ton âme veille
Épouse incomprise, insoumise
Sais-tu que tu le galvanises ?
Maitresse par tant d’ivresse
Tu nous dresses par ta chute S
Femme dure en affaire, avec tes pairs
Tu aimes parfaire
Noire est mon ode pour toi noiraude
Mais le feu qui t’anime rôde |
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32- "J'ai des foulées dans la tête" Author/Auteur PAQUELIER GILLES (France) - Read more |
J'ai des foulées dans la tête
C'est grave, Docteur, à votre avis ?
Elles font de ma vie une fête
Où je cours toujours à l'envie
J'ai des chemins sous ma casquette
Me grattent-ils ? que nenni
Ils sentent la terre ou la noisette
Et m'attirent au fond de leur lit
J'ai des départs plein la tête
Tant d'arrivées déjà franchies
Et même si ça semble un peu bête
Je les revois qui me sourient
Faut vous dire que je suis poète
J'cours juste au coin du paradis
Quand mes foulées perdent la tête
Ma tête aussitôt les poursuit
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33- "Les villes dessinent du ciel" Author/Auteur Mickael Jones-Day (Belgique) - Read more |
des dentelles de lumière,
des étoiles en étincelles
comme des roses trémières
un rosaire du vitrail
réfléchit les couleurs,
à mon éventail
des larmes de douleurs
pluies d'ailes des nues
tombées d'un azur;
aux enseignes des avenues
des voies claires-obscures
dans les faisceaux
dansent les papillons,
aériens,légers et beaux
comme un soir de réveillon
dansez,dansez sans fin
dans ces multitudes,
essaim de rèves divins
autour de nos solitudes
de l'amour à l'infini
les clés délient nos cieux,
et dans leurs nids
unis les oiseaux de feux. |
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34- "Oiseaux" Author/Auteur Bousselham Jamal (Maroc) - Read more |
Les oiseaux du zoo, prisonniers dans des cages,
Volent de large en long, de grillage en grillage.
Dans cet exil zoo tique tout est joyeux.
Les gens sadiques voient ce spectacle merveilleux,
Les oiseaux se fatiguent et vieillissent rapidement.
Privés de leur ciel, de leur liberté de leur mouvement
Condamnés à perpétuités sans savoir pourquoi ?
Ces indigents oiseaux ont subi toutes les lois !
Statuaires dans l’ombre, ils respirent discrètement
Les vieux immobiles cloués derrières les barreaux
Ils volent pour grignoter un grain paisiblement
Et dans les yeux des gens, se sont des oiseaux très beaux !
Les petits oiseaux grandissent très tôt,
En se berçant sur leur ventre et sur leur dos
Peut-être perçoivent-ils une cendre, un secret.
Insignifiants, vifs presque morts, malgré |
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35- "L'accidenté" Author/Auteur Terki Samir (Algérie) - Read more |
La vitesse me grisé
Et le dépassement faits
Sans me soucier du danger
Avec le feu, je jouais
Comment cela est arrivé?
Comme un gouffre ou j'ai plongé
Immobile, alité
Des personne me regardaient
Noyé dans des vifs regrets
Terriblement angoissé
Seul payant pour mes axés
Depuis le temps à passé
Et la souffrance à baissé
Le rétablissement venait
Avec des séquelles laissées
Retrouvant une frêle santé
On m’arrêta sans tarder
Un délit qui me taraudait
Tarabusté, balloté
Et jugé incarcéré
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36-"CASTING EN LA FACULTAD DE ECONOMICAS DE LA UBU" Author/Auteur Daniel de Culla (Espagne) - Read the poem/Lire le poème |
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37-“Elégie soleil pour le premier sang de l’aurore”Author/Auteur Laurent Malanda (Congo Brazzaville) -Read the poem/Lire le poème |
(A Nelson MANDELA)
Je vous donne la magnitude du cri blanc
Le mot-lyre de la neuvième génération du soleil
Je vous donne ma foi portée à l’annuaire gauche
Comme une alliance pour la paix
Je vous donne la rémission des eaux salées
La légère fertilité de l’ombre
Nos nuits d’autrefois furent de pierres précieuses
Nous tissions des lunes
Pour en faire des bréviaires des cosmogonies nègres
Moi, ambroisie de la Terre-Mère du Monde
Moi, commotion des soleils murs
Moi, rossignol au chant-givré
Perché sur le sang bleu des fils solaires
Gorée ! Liqueur et mémoire minéralisées sur l’île viatique
Litanie qui rythme les pas de la marche solaire
J’entends des vagues-tombes qui chantent dans ma tête
J’entends dans ce noble grand matin
Le bruissement des dieux-masques
Ils ont survécu à la rouille
Et se dépoussièrent la mémoire pour une fumigation des libertés
Gorée ! Arc-en-ciel qui enjambe l’océan
Gorée comme une nuit déshabillée de toutes ses ombres
Avec ses fils et son supplice
Avec un peu de sang et de souvenance
Demain l’holocauste nous conduira insidieusement
Jusqu'à l’estuaire où notre âme se jette dans l’Espérance
Chante O chante ! L’oracle fera du terroir
Le limon de la regermination de l’Aube
Laurent Malanda (Congo Brazzaville) |
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38- "Les Guerres saintes" Author/Auteur Eleanor Gabriel - Read more |
Les Guerres saintes
Croiser le fer de lance en cheval apprêté
Pour une noble cause à quelque dieu dédiée
N'est-ce point là folie d'hommes de foi égarés
Plus que visée d'un dieu conquérant et altier
Les saintes écritures n'appellent pas à la guerre
Mais à de sages pensées pleines d'amour et de paix
A ces luttes démentes qui salissent nos prières
Mettons fin sans pitié et sans haine garder
Pour une aube plus claire et de nouvelles cités
Sans nulle autre prière qu'Aimer à réciter
Réduisons nos armées et nos forces missionnaires
Au silence désarmé d'obus sourds mis en terre
Achevons ces croisades pour des prophètes passés
Ces croyances aveugles à nos portes clouées
Effaçons les limites des cités emmurées
Traditions insolites en prétextes érigées
C'est en nous qu'insolents nous devons retrouver
Sans céder aux trompettes notre divinité
C'est en nous qu'à présent il nous faut accorder
Le pouvoir d'être là et de tout postuler
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39- "L'amour est un art!" Author/Auteur Stéphanie Gonnord (France) - Read more |
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Stéphanie Gonnord poétesse Française |
L'amour est un art !
Un art des plus à part,
Car il ne s'apprend pas,
Et ne s'explique pas.
Il vous tombe dessus,
Presque inaperçu,
Comme un arc en ciel,
Qui tomberait du ciel.
Il faut le gérer, l'apprivoiser,
Le protéger, se dépasser,
Puis apprendre à le nourrir,
Savoir toujours le faire fleurir.
Et l'édifice se construit,
Puis peu à peu, s'enrichit,
Rapidement, doucement,
Ca dépend des moments.
Puis il y a les sècheresses,
Des choses qui blessent,
Des moments intenses,
Qui entrent dans la danse.
On doit se faire confiance,
Parfois des confidences,
Entretenir cette musique,
Qui est si magique.
Savoir aimer la vie,
Pour avoir toujours envie,
Que l'amour soit un art,
Un art bien à part. |
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40-“Elégie lunaire pour le Prince de Médine”Author/Auteur Laurent Malanda (Congo Brazzaville) -Read more |
Oui, j’admets la lune plus féconde que le soleil
Je sermonne les grottes de Hira
Une sente d’amours béantes qui sourdent l’océan de l’âme
Comme des îlots de fraternité
Outre l’amour claustral flambant neuf dans le cœur
L’apatridie d’orgue sous l’étalon du sable chaud
L’âme sérique qui ne dessèche des alizés
Parole rémanence plus virile que la parole
Parole moissonneuse à flanc d’abîme
Parole croix verte un croissant de lune
Qui donne à la luminance des ailes plus volantes
Je dis noce avec Allah ma véraison naissante
Ramilles lourdes de promesses et de laitance
Poudrée de lys de ma passion d’aimer
Nous n’abolirons pas ta sève
Encore moins la parole flamme
Braise ardente dans les bras de l’éclair
Je chante croissant d’or ma nativité florissante
Je chante des hadiths d’argent
Le souffle indigo des ombres sacrées
Toi soleil éclot comme un pétale
Dans ma légitime souvenance
Relique de ma foi bâtisseuse de libertés
Toi lune dissoute dans l’éternité des sourates
Bouture d’espérance sur les plages nocturnes
Voici ma parole convoyeuse de sève
Et qu’il radie l’Islam
De ses ailes feux d’artifices
Et sonne lunaison prodigue
Ame d’or à gueule de foudre
Et flotte l’élixir séminal
Gerçure fétide
Une gerbe de constellations roses
Pour la dipsomanie bleue des oisillons oubliés
Pour la dipsomanie des nouvelles sources
Pour la dipsomanie des nouvelles auréoles d’homme
Tu dis Sunna
Et Sunna je redis le prophète de l’essentiel
Le bourgeon des jours inachevés
Qui sème dans la canicule
Des grains d’honneur
Je trace sur toi le cercle du soleil
Et interroge la sismicité de la vie
Ce magma de silences
Plus fervents que les mots
J’ai la patience paysanne sur fond de brulis
Et de terre arable
J’ai l’âme postée sur le reflux du temps
Un sillage un ordre initiatique
Qui avance, avance sur l’étiage des dieux
Depuis des trompettes d’argent
Mon rêve est un périanthe une sève à paix
Qui s’allume groove universelle
Parmi les lauriers-roses
Toi le verbe sérique du sourire du monde
Nous n’abolirons pas ta sève
Malgré la sérosité
Malgré le supplice serpigineux reflué dans l’écume des âges
Toi rivière d’âmes résiliées en avalanche d’aube…
Laurent Malanda (Congo Brazzaville) |
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41-“Habiter le silence”Author/Auteur Laurent Malanda (Congo Brazzaville) -Read more |
Le silence est le premier mot du monde
Il est une encre pour écrire
La plus ancienne version du paradis
Je recherche quelques éclairs nés du survoltage des silences
Une voie lactée trempée d’étoiles roses
Un amour d’orgue qui proroge l’inexorabilité de la vie
Il m’arrive de fleurir sur la sédition des siècles
Dévaler nos sentiments inachevés jusqu’à l’opalescence des silex
Patienter cette mangrove sa bluette laitance
Désaltérer le profil solaire de l’être son orle
Parler avec l’ignivome des gris-gris
Où neuf fois j’ai compté le silence
Le silence est le bourgeon de la parole
Nous organisons avec sa force la trajectoire du soleil
Même les oiseaux chantent
Pour mieux habiter le silence….
Laurent Malanda (Congo Brazzaville) |
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42- "Connaissez-vous ces jours..." Author/Auteur RAMOS Frédérique (France) - Read more |
Connaissez-vous ces jours
Où le cœur bat sans vie,
Où l’âme est un étang débordant sous les pluies,
Où les yeux vagabonds n’arrivent plus à voir
Avec un vrai regard le vrai miroir de vie ?
Connaissez-vous ces temps
Couleur mélancolie,
Parsemés de mal-être ou bien de nostalgie
Quand sans trêve on languit en refoulant nos pleurs,
Quand notre esprit meurtri par le poids des souffrances
Paraît une momie vieille de milliers d’ans ?
Qui ne les connaît pas, les connaîtra sans doute
Car le séjour sur terre est une traversée
Sur une mer de rêves bien souvent brisés,
De sentiments blessés, de tendresses trahies,
D’amours trop magnifiés qui volent en poussière,
D’êtres chers emportés en un souffle brutal…
Oui, j’en suis bien certain, vous connaissez ces heures
Etirées à loisir en un supplice lent
Qui ronge sans pitié notre énergie vitale
Et nous mène à l’abîme de tous désespoirs…
Mais je puis vous promettre que sur un ciel noir
Peut rejaillir l’espoir aux ailes de cristal.
Il faut, tel un coureur qui franchit les obstacles,
Concentrer son courage et très modestement
Pas à pas s’efforcer de marcher moins voûté
Vers le moment suivant,
Et puis encore aller vers l’instant qui le suit
Jusqu’au seuil inconnu qui marquera la fin
De nos sombres calvaires.
Oui, viendra ce miracle incroyable et soudain !
Ce jour-là, une paix semblera vous baigner
Et toutes cicatrices se refermeront,
Douloureuses encore et pourtant supportables.
Ce jour-là votre cœur s’entendra battre un peu
Et vos yeux reverront des reflets dans le ciel
Où l’oiseau qui s’envole aura l’air d’un présage
Apportant l’espérance d’un bonheur très doux…
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