A la terrasse du café
Auteur: Orésus (France)
A la terrasse du café
En face du Vieux Quai
Seul avec le Marseillais
Je sirote mon café
Une jolie femme passait
Chantait un air de jouvence
La grâce et la romance
Dansaient en silence
Sur les souvenirs de l’enfance
Je la poursuis du regard
Le cœur épris s’égare
A la terrasse du bar
Seul, avec ma guitare
On me traite de fou et savoure
Ceux qui n’ont rien compris à l’amour
Leur cœur n’a jamais chaviré un jour
Et n’a jamais joué au troubadour
Par amour, j’irais glaner
Le sable sous ses pieds
Le semer et l’arroser
De mes rêves colorés
J’attends qu’il repousse en fleurs
Sur la route du bonheur
Cueillir toutes les senteurs
Et parfumer les passeurs
Je déchire les nuages
Je largue les cordages
Par-dessus les orages
Je chante au ramage
On me traite de fou et savoure
Ceux qui n’ont rien compris à l’amour
Leur cœur n’a jamais chaviré un jour
Et n’ont jamais joué au troubadour
Marcher sur l’ardent soleil
Pour protéger ses orteils
Et arriver la veille
Avec le bouquet vermeil
Je me cache sous son voile,
Dans le champ des étoiles
Poursuivre la nuptiale
Sur un divan de cristal
Je veux être un artiste
La peindre et j’insiste
Sur l’esprit fantaisiste
Jouer comme un pianiste
On me traite de fou et savoure
Ceux qui n’ont rien compris à l’amour
Leur cœur n’a jamais chaviré un jour
Et n’ont jamais joué au troubadour
J’irais voir le marabout
Y aller de bout en bout
Pour un gri-gri de bambou
Et être traité de fou
Mon journal s’est envolé
Mon café s’est renversé
La mer s’est éclipsée
Mon rêve s’est arrêté
Seul, je reprends mon chemin
Pas une feuille à la main
La vie poursuit son destin
Et ressasse mon chagrin
On me traite de fou et savoure
Ceux qui n’ont rien compris à l’amour
Leur cœur n’a jamais chaviré un jour
Et n’ont jamais joué au troubadour
Orésus
PRIX DE BRONZE -juillet 2007- DU 5eme ART: Musique-chant / The Bronze Prize-July of the 5th art: Music / Derde prijs, brons
VOTE/VOTER/STEMMEN |