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NOUVELLE/ROMAN 31
 

"Chut... Petit papillon"
Auteur/auteur: Seignemartin Gabrielle (France/Frankrijk)

"Sans mot"

« L’enfance est une phase difficile. Un choc durant cette période pourrait être à l’origine des problèmes de votre fille ». Voilà ce qu’avait dit le psychologue. Il avait expliqué à la maman de Lili quelles pouvaient être les origines de la maladie. Un bon travail, très précis. Les « solutions » proposées se résumaient à voir et revoir la pauvre petite au cours de séances stériles de tout résultat. Lili avait sept ans. Elle ne parlait pas. Elle ne voulait pas. Elle préférait rester dans son monde, un monde réduit au silence.
Elle allait à l’école primaire. Les autres enfants la rejetaient… non, plutôt, ils l’ignoraient. Et c’était pire. La petite se réfugiait dans un autre univers, dans des rêves où tout semblait différent. Elle s’imaginait en train de chanter au milieu d’un chœur d’enfants ou encore en train de cueillir des jonquilles, les offrir à sa mère en rentrant de l’école. Mais quelque soit cet univers, au moment où un sentiment de joie s’emparait d’elle, le monde qui l’enveloppait basculait, la lumière laissait place au vide. Elle ouvrait les yeux et ne voyait que la lueur d’une étoile… Peut-être était-elle déjà éteinte, que l’on apercevait seulement sa lumière parce qu’elle se situait très loin. Peut-être s’accrochait-elle au rayon d’un astre du passé. Un mirage.
Lili apprit à écrire avant de n’avoir dit quoi que ce soit depuis le jour de pluie, depuis ce jour dont le gris s‘était petit à petit empreinté de noir. Le premier mot qu’elle inscrivit fut «oubli ». Elle le traça à l’intérieur de son avant bras. Les lettres se confondaient avec le trait de ses veines. Sa maman vit cette inscription le soir, en la lavant. Sur les joues de la femme coulaient des larmes. La petite regardait cette pluie dessiner son passage sur la peau. La maman continua de s’occuper de son enfant, la sécha, et la déposa sur son lit. Puis sortit de la chambre, ferma doucement la porte et s’écroula, la peau de son dos en contact avec le bois de la porte, les pieds nus sur le carrelage froid. « Lili, pourquoi toi… pourquoi ton… » Elle sombra dans un sommeil lourd. Le matin, la petite était brûlante de fièvre. Pendant la nuit, elle s’était levée et installée, blottie dos à la porte, contre sa mère. Le bois les séparait. La femme l’avait retrouvée étalée sur le sol en parquet de sa chambre. Vidée de toutes émotions, elle l’avait ramassée, déposée sur des couvertures. Le médecin était passé dans la matinée. Il avait prescrit des médicaments contre la fièvre pour la petite et des antidépresseurs pour la mère. Elle n’en voulait pas. Elle n’allait pas faire comme si ces capsules pouvaient la rendre heureuse comme si elles allaient régler ses problèmes. Dans son esprit, ces gélules la narguaient : « Tu veux te soulager du monde ? Avale-nous, tout ira bien… » Elle s’y refusait. Elle savait que si elle commençait, elle ne s’en passerait plus, elle finirait comme la première fois…
Dans sa fièvre, Lili délirait… Elle voyait autour d’elle des ombres portant des capes et une sorte de canne à la main. Ces ombres l’engloutissaient. Ces ombres la couvraient dans des draps de silence, dans l’abîme d’un jardin aux arcs-en-ciel en noir et tonalités de gris.
« Maman » avait murmuré la petite avec une voix éraillée.
Maman ne l’avait pas entendue, elle était ailleurs… Sur le rebord du précipice de son mal. Sur le fil qui liait deux terre, en équilibre, elle ne tremblait même plus. Voilà des mois qu’elle stagnait. Les tempêtes s’abattant sur elle, se faisaient caresses dans le désert de l’oubli. Peut-être s’envolerait-elle dans un tourbillon, peut-être se laisserait-elle tomber. Sous le vide de ses mots coulait une rivière. En un ultime plongeon, elle sentirait l’eau déferler sur sa vie. Il suffisait qu’elle se laisse aller, alors elle ne ferait plus qu’un avec le vent.
« Maman »
Maman n’entendait rien. Elle ne savait plus. L’espoir s’était éteint en même temps qu’un soleil, il y a quelques années.
« Maman » cria la petite voix.
Une minuscule étoile avait besoin d’elle. Maman se leva, se précipita dans la chambre.
« Maman »
Elle prit la petite dans ses bras.
«_ Ma petite fée, ne pleure pas, ça va aller
_L’ombre veut me manger »
La femme serra son enfant. Ce que disait sa fille la bouleversait mais elle parlait… Enfin, elle reparlait.

"La fourmilière"

Lili voyait des paroles s'écouler de ses lèvres depuis bientôt deux ans. Son cœur, encore embrumé, repeuplait petit à petit son jardin de couleurs. Hier, un bourgeon était né sur l’arbre.
«_ Maman, écoute ! J’arrive à le dire : Un chasseur sachant chasser sans son chien est un bon chasseur.
_C’est bien ma puce »
La mère se réchauffait sous les rayons du renouveau, d’un printemps qui suivait un si long hiver, qui avait lui-même succédé à ce jour de pluie.
« _Crois-tu qu’un jour je pourrais voler ?
_ Ne sois pas presser ma chérie.
_Les oiseaux sont si beaux. Il sourient aux nuages, ils dansent avec le vent.
_Toi, ma chérie, tu es un papillon, tu repeuples mes sourires de tes ailes délicates et colorée »
Lili allait toujours à l’école, elle n’avait pas beaucoup d’amis, mais on lui disait bonjour le matin, et sa voisine de table, Sarah, lui souriait et l’invitait parfois à jouer à la marelle.
« Maman, aujourd’hui, je suis allée jusqu’au ciel, puis, j’ai raté une case et je suis tombée. Le frère de Sarah, Théo m’a aidé à me relever. Tu sais, celui qui a des yeux où l’on aimerait se baigner .»
Maman aimait voir sa fille s’entourer de personnes. Elle s’amusait de voir son papillon aimer le bruit. Lili grandissait et rentrait maintenant seule de l’école. Sarah et Théo empruntait le même chemin qu’elle. Maman se faisait un sang d’encre, mais avait confiance en sa fille. Lili rentrait chez elle en courant et jouant avec ses amis.
Elle entendit une sirène dans la rue. Peut-être la police chez le voisin, ce ne serait pas la première fois qu’il se plaignait du bruit.
Ils avançaient, le calme gagnait le petit groupe. Sarah bifurqua à l’angle de la rue prenant la direction de sa maison. Théo, tous les jours, attendait, caché dans les buissons, que la petite fée soit rentré chez elle. Lili sur le trottoir, approchait de sa demeure. Elle vit soudain un camion rouge dans la cour, une agitation grandissante. Elle avait l’impression d’être dans une fourmilière dont la reine mourrait. Celle-ci sortait de la maison, portée par ses serviteurs.
«Maman » La petite laissa tombé son cartable. Elle se précipita sur le groupe de personnes entourant un brancard. Une main dépassait mollement d’une couverture argentée. La petite l’attrapa. Les pompier s’aperçurent de la présence de l‘enfant. Un jeune homme la prit dans ses bras et la porta à l’avant du camion, pendant que sa maman était installée derrière.
«_Que fais-tu Pierre ? On a pas le droit d’emmener des personnes à l’avant, et tu le sais, dit le conducteur.
_On ne peut pas la laisser seule ici. »
Le papillon reposait sur son épaule.
« Elle est morte ? Elle est morte ? La nuit l’a emportée ? » La petite se mit à marmonner : « Une faucheuse sachant faucher sans sa faux est une bonne faucheuse » puis elle éclata en sanglot et plongea ensuite dans un profond mutisme.
Le jeune pompier regarda la petite dans les yeux. Il eut soudain envie de se révolter contre le monde. La vie était trop injuste, trop cruelle. Cette enfant, il la connaissait. Il y a cinq ans, alors qu’il n’était qu’ apprenti, il l'avait vu le jour gris.
La maman était déjà très loin, un arrêt. Entre la vie et la mort ou plutôt plus près de la mort que de la vie. Puis, dans l’inconscient de son être, elle se rappela qu’elle avait une fée chez elle, qu’elle n’avait pas besoin d’aller voir les anges. Reprise. Respiration. À l’arrière du véhicule, le personnel semblait ébahi. L’oxygène entrait et sortait de nouveau dans les poumons de la femme, fleuve aérien de vie. On lui mit un masque pour facilité cet échange avec le monde extérieur.
La petite fille entendit.
Elle pleurait.
« Petite puce, tu vas la revoir ta maman ».

"Je t'ai dans le sang"

Lili est belle. Lili est sur le point de devenir femme.
Il y a eu ce jour gris qui avait tout fait s’écrouler, puis le jour noir… Lili avait beaucoup pleuré, mais elle savait. Sa mère l’avait prévenue… Elle avait laissé son amour dans une larme qu’elle ne versa pas, pour que cette femme qui l’avait portée en elle, s’en aille sans souffrir, sans briser ses remords sur le fil d’une lame de rasoir… La reine était morte.
Lili a dix-sept ans… Voilà déjà huit mois qu’elle a dit au revoir à cette femme si insignifiante aux yeux du monde et si importante aux siens…
Elle avait fait une demande d’émancipation. Sa mère la lui avait donnée la mort au bout des doigts, d’une signature tremblante, les yeux exprimant tout le regret et la désolation du monde…
Lili n’habite plus la grande maison mais un appartement égaré dans la cité…
Elle a rompu tous les liens avec son passé…
_Dépêche-toi David, tu te débrouilles, tu me ramènes cette ordure, qu’il me rende mon fric !
L’ordre avait cinglé, puissant et impossible à contester…
David opéra. Lili avait bien changé. Au départ, calme et discrète, elle rasait les murs. Maintenant, elle se promène un rasoir à la main.
David est un grand brun, les yeux noirs et tristes avec un sourire doux.

_Magne toi ! Je m’en fous de ce qu’elle va te faire. Tu dois payer tes dettes.
David exige d’une voix ou aucune faiblesse n’a le droit de s’immiscer.
_Mais je peux pas ! Répond Pedro d’une voix faible.
_Ecoute, tu t’arranges avec elle !
David n’aimait pas ça. Mais il aimait Lili.
_Le voilà Lili !
_Je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler comme ça !
_Oui, Naja…
Naja tourne, zigzague autour de sa proie.
_Alors comme ça, tu fuis ? Aurais-tu peur de moi ?
Naja regarde Pedro dans les yeux, allume une cigarette et lui crache la fumée à la figure. Elle prend son temps, s’amuse un peu, arrive à la fin, une dernière bouffée puis elle écrase son mégot sur le pull du jeune homme tétanisé…
_Tu sais, l’argent, va falloir que tu penses à me le rendre. Tu sais, six cent euros,ça tombe pas du ciel.
Elle joue avec son briquet.
_Tiens il pleut… T’as de la chance, j’aime bien quand il pleut… Casse-toi, je veux mon argent dans une semaine. Je suis gentille, n’est-ce pas ?
Elle réfléchit.
_Oui, je suis gentille.
D’un mouvement sec, elle laisse tomber sa tête sur le côté, ses longs cheveux noirs ruisselants. Elle le pousse d’une main. Il s’écrase sur le sol. Elle tourne les talons et s’enfonce dans l’obscurité des ruelles. David reste sur place. Il s’occupe toujours des marchandages. Il rappelle la date, lance un regard froid, dénué d’expression et s’en va.
Naja s’enfuit dans le méandre de ruelles… Elle aime la pluie, mais seulement quand elle est seule. Sinon, un sentiment de vulnérabilité lui comprime la poitrine.
Elle grimpe sur un mur, s’accroche à une terrasse, gravit la gouttière et s’installe sur le toit. Elle relâche sa nuque, son visage bascule profitant de la pluie. Son maquillage dégouline.
Tout à coup elle perçoit une présence derrière elle. Elle se retourne avec rapidité et effleure de sa lame la chair. Elle ouvre les yeux. David la tient par les poignets et tente de la raisonner.
_Arrête ! Calme-toi !
_Que fais-tu là ! Je vais te tuer ! Je vais te tuer si tu t’approches de moi ! Lâche-moi !
Sur la joue de David, une longue balafre… le sang coule, ses cheveux s’entrecroisent sur sa peau mouillée et sa blessure.
_Je te dis de me laisser !
Elle le pousse brutalement. Il tape la rambarde et se cogne la tête sur la pierre.
_Non ! Ne meurs pas ! Non, stop ! Je veux pas que tu meurs !
Elle s’accroupie auprès de son ami. Sa tête saigne légèrement. Retour au calme, à cette lucidité qui la rend parfois si froide et qui effraie toute la cité.
Elle sent son souffle. Elle appelle son voisin. Il est médecin et lui a souvent épargné des séjours hospitaliers.

David est déposé sur le lit de Naja. Il dort. Yann, le médecin a fait promettre à la jeune fille de le laisser se reposer trois jours durant.
Il pleut toujours dehors.
_ah… ma tête…
_Je t’ai poussé et je t’ai fait mal. En plus, je t’ai entaillé la joue… Pars loin de moi, très vite.
_Mais…Pourquoi ?
_Je t’ai dit de partir, c’est tout. Ne cherche pas à comprendre.
David se lève et se place derrière Naja. Ils se ressemblent, même allure, même regard…Elle se retourne avec précipitation.
David s’exclame :
_Tu ne me fais pas confiance ? Pourquoi ? Arrête de croire que tout tourne autour de toi, ce n’est pas toi qui contrôle le monde, ce n’est pas de ta faute si il s’écroule !
_Non…non ! Tais-toi !
_Je ne me tairai pas, il est temps que tu comprennes que tu n’es pas la seule à être forte !
_Mais tu ne l’es pas ! Tu n’es qu’un pantin !
Elle le pousse violemment contre le mur. Chacun de ses gestes est précis. Voilà bientôt cinq ans qu’elle pratique la lutte.
_Tu crois ça ?
Il se dégage et la plaque à son tour contre le crépit.
_Non, arrête, va-t-en ! Loin de moi !
Elle crie des sanglots dans la voix. Elle reprend :
_Si tu restes, tu vas mourir !
Il la maintient. Il ne lâche pas. Il la regarde dans les yeux. Il ne la laissera pas.
Elle s’écroule dans ses bras. Les larmes ruissellent, noires… Le maquillage crée un long fleuve sur ses joues.
Elle reprend secouée par de violents sanglots :
_Que veux-tu ? Tu veux que je te dise que je suis folle. Que je déteste tout le monde parce que si j’aime une personne, elle meurt ! Tu veux que je te dise que ma mère est décédée il y a huit mois, que ses yeux avaient le goût du vide quand elle m’a quittée ? Et puis que mon père s’est craché dans un accident de voiture, que j’étais à l’arrière du véhicule et que j’ai survécu je ne sais pas pourquoi ? Je pourrai aussi te murmurer que j’ai passé des années sans dire un mot, que je me suis sacrifiée à l’âge de dix ans. Je pourrai te raconter que je frappe souvent dans les murs pour me détruire les articulations. Et que si mes yeux sont toujours maquillés, c’est pour cacher les cernes… Tu veux que je te dise que je suis une souillure, une erreur ? Tu veux que je t’avoue que je t’ai dans le sang ? Je vais simplement te demander de partir… Pars !
_Non, je reste…
_Pourquoi ?
_Mais merde ! Je t’ai dans la peau !
Naja prend le rasoir et tente de se trancher les veines. Elle ne veut pas que David meurt, pas lui alors ce sera elle.
Le sang coule mais la coupure n’est pas assez profonde…Elle amorce un geste pour finir de se labourer.
David lui attrape le poignet.
_Je t’en supplie, laisse-moi finir ce que j’ai commencé ! J’ai mal ! Je souffre ! Je te déteste ! Laisse-moi !
Le sang a créé une petite flaque sur le sol nu de la pièce. Des gouttes éparpillées tout autour de ce petit lac dénotent avec le gris pâle.
Elle s’évanouit. Il la prend dans ses bras. Le portable n’a plus de batterie. Le voisin n’est pas là. Il descend les escaliers à toute vitesse tandis qu’il la sent perdre vie dans ses bras.
Dans sa tête une phrase en boucle : « je t’aime sale folle »
Il arrive enfin à un croisement fréquenté. Les gens se précipitent. Sa tête tourne. Il n’aurait pas du se lever. Le néant.

Naja est dans un autre monde. Sa tête est très lourde. Elle est dehors. Le parfum de la pluie arrive à ses narines. Elle penche alors la tête en arrière comme à son habitude. Mais s’étalent sur son visage des gouttes rouge cramoisi. Puis apparaît un arc-en-ciel en rouge et noir. Elle a toujours aimé les arc-en-ciel, comme sa mère. Arrive ensuite une nuée de serpents qui s’enroulent, se crochètent autour d’elle. Ils ne veulent pas l’étouffer. Elle les voit se fondre en tatouages mouvant sur sa peau.
Et puis, tout à coup, elle se rappelle David, sa mère, son père… Ils auraient voulu qu’elle vive. Elle vient de comprendre que ses parents ne doivent pas avoir laissé leur vie pour rien. L’averse sanguine se transforme en neige d’un blanc immaculé. Des libellules se libèrent de ses cheveux, les serpent se transforment en un rosier grimpant.

David endormi rêve d’une montagne aux couleurs mordorées où se promène le murmure d’une rivière qui accroche à ses coudes des fleurs… et dans sa chevelure naît un arc-en-ciel rouge et noir.
La pluie ne tardera pas à se taire et il disparaîtra. La pluie… oui… la pluie sur un visage qu’il aime… Il s’en souvient…


Sa vue s’habitue à la lumière. Il croît en un rêve. Lili est là, les cheveux détachés, une fleur sur l’oreille et des étoiles dans les yeux…
Il croît en un rêve…

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